En moyenne, une femme meurt sous les coups de son compagnon tous les deux jours et demi en France. Et pourtant, ce fléau est traité comme un fait divers dans la presse et par les responsables politiques. Or, c’est un phénomène de société, estime Françoise Buisson qui dresse le décompte macabre de ces mortes dans son blog. A chaque fois, ou presque, le drame aurait pu être évité. Des signaux d’alarme avaient été tirés. Europe 1 a consacré un article mais il est traité… au milieu de faits divers.
Le phénomène tarde à être pris au sérieux par les pouvoirs publics. Plusieurs femmes politiques relaient les préconisations des associations. Valérie Létard, lorsqu’elle était Ministre de la solidarité avant le dernier remaniement, a fait en sorte que la violence faite aux femmes soit considérée comme « grande cause nationale » en 2010. Ensuite, plusieurs parlementaires de droite comme de gauche ont fait voter une loi. Et pourtant, il a fallu que des femmes se mobilisent pour que la loi, votée à l’Assemblée Nationale le 25 février dernier, soit finalement inscrite à l’agenda du Sénat au mois de juin.
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