Pour aider davantage de femmes victimes de violences conjugales, le groupe La Poste s’engage aux côtés de la Fédération nationale des CIDFF (Centres d’information sur les droits des femmes et des familles).
Une fois signé, le partenariat entre le groupe La Poste et la Fédération nationale des CIDFF a l’air d’une évidence. Le groupe, qui dispose de multiples points de contact avec le public sur tout le territoire, saura aller à la rencontre des femmes qui ont besoin des services du CIDFF. Mardi 8 juin, Philippe Wahl, président-directeur général du groupe La Poste et Danielle Bousquet, présidente de la Fédération nationale des CIDFF (Centres d’information sur les droits des femmes et des familles), ont signé cette convention de partenariat sous l’impulsion d’Isabelle Lonvis-Rome, la ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. « Pour lutter contre les violences faites aux femmes, il faut mettre en action toute la société, les services de l’Etat bien-sûr mais aussi les entreprises, leurssalarié.es, les associations… Les entreprises ont un lien privilégié avec les gens » a déclaré Isabelle Lonvis-Rome.
Message reçu ! Le groupe La Poste va soutenir les CIDFF, ces 98 centres d’information qui aident les femmes victimes de violence en leur apportant information juridique, soutien psychologique, accompagnement vers la formation et l’emploi, aide à trouver des solutions d’hébergement… de manière gratuite et confidentielle. Les personnes qui ont besoin du soutien des CIFDD ne les connaissent pas toujours. Le nouveau partenariat devrait les aider à trouver leur aide.
Le groupe La Poste s’engage à leurs côtés dans deux directions. Il va tout d’abord mettre en place un dispositif d’accompagnement pour le retour vers l’emploi des femmes victimes de violences conjugales : les assistant.es sociales de La Poste et les conseillèr.es en insertion professionnelle des CIDFF seront mises à contribution pour « identifier les points de difficultés et les leviers dans le parcours d’accompagnement des femmes victimes de violences. Une expérimentation sera menée au deuxième semestre 2023 à Paris (75) et en Seine-Saint-Denis (93) pour proposer à des femmes identifiées par les CIDFF d’intégrer les métiers de La Poste dans le traitement et la distribution du courrier, leur permettant ainsi de retrouver une autonomie financière. »
Ensuite, le groupe mettra en place dans ses établissements ouverts au public « des relais de communication pour permettre un accès facilité aux structures de soutien aux victimes : 1 600 bureaux de poste mèneront régulièrement des campagnes d’information sur les numéros d’urgence mis en place par les pouvoirs publics et les coordonnées des CIDFF, notamment via la diffusion d’une vidéo sur les écrans de ses bureaux. » Un clip devrait notamment être diffusé toutes les heures dans les bureaux de poste les 8 mars (journée internationale des Droits des femmes) et 25 novembre (journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes).
Le groupe est déjà impliqué sur le sujet. Ses 200 assistant.es sociales « proposent un soutien psychologique, des conseils pour l’accès aux droits, des aides financières, des jours d’absence rémunérés pour accomplir des démarches. Quand c’est nécessaire, des changements de lieux de travail et une aide au relogement pour les victimes et leurs enfants sont également possibles. » Philippe Wahl a souligné : « Comptant plus de 90 000 collaboratrices, le groupe La Poste est fortement engagé en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ».
La ministre, de son côté, s’engage à impulser de multiples partenariats comme celui-ci pour faire reculer les violences conjugales.
2 commentaires
La fondation des femmes a alerté -en interne- sur la situation des épouses d echefs d’entreprise plus précaire qu’on le croit et source de dénigrement;il y a aucun accord juridique concluant.L’exemple des dettes réclamées à mme Tapie est un facteur déclenchant;les droits des femmes font des impasses graves..
J. Spire
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