Du 30 juin au 3 juillet, toutes les salles de ciné de France fêtent le cinéma. Pour vous aider dans votre choix et profiter de séances à 5€, nous vous avons sélectionné quelques films !
Dimanche 30 juin est dans la tête de tous les Français·es comme étant le premier tour des élections législatives. Mais c’est aussi du début de la fête du cinéma. Celle-ci se déroulera du dimanche 30 juin au mercredi 3 juillet inclus avec un tarif unique de 5€ la séance !
Alors, la Fédération Nationale des Cinémas Français vous invite à aller voter puis à vous rendre dans une salle de ciné. L’idéal pour se changer les idées en attendant le résultat de ce 1er tour. Pendant 4 jours, les spectateur·trices pourront profiter d’une grande variété de films à l’affiche dans toutes les salles de cinéma en France.
A cette occasion, et comme pour le printemps du cinéma, nous vous recommandons quelques films féministes pour profiter pleinement de cette fête du cinéma.
JULIETTE AU PRINTEMPS
Juliette, jeune illustratrice de livres pour enfants, quitte la ville pour retrouver sa famille quelques jours : son père si pudique qu’il ne peut s’exprimer qu’en blagues, sa mère artiste peintre qui croque la vie à pleines dents, sa grand-mère chérie qui perd pied, et sa sœur, mère de famille débordée par un quotidien qui la dévore. Elle croise aussi le chemin de Pollux, jeune homme poétique et attachant. Dans ce joyeux bazar, des souvenirs et des secrets vont remonter à la surface.
Quatrième long métrage de Blandine Lenoir nous entraîne au sein d’une comédie chorale aussi drôle qu’émouvante. Autour d’Izïa Higelin, sublime interprète de Juliette, gravite toute une série de personnages comme on aimerait en voir plus souvent au cinéma.
Pour en savoir plus, retrouvez notre critique ici.
MARIA
Dans ce film biographique, Jessica Palud rend hommage à la comédienne Maria Schneider, victime d’une agression sexuelle sur Le Dernier tango à Paris en 1972. Un portrait dense et touchant qui résonne avec le « Moi aussi » actuel du cinéma français.
Pour en savoir plus, retrouvez notre critique ici.
DISSIDENTE
Dans une région agricole du Québec, Ariane est embauchée dans une usine en tant que traductrice. Elle se rend rapidement compte des conditions de travail déplorables imposées aux ouvriers guatémaltèques. Tiraillée, elle entreprend à ses risques et périls une résistance quotidienne pour lutter contre l’exploitation dont ils sont victimes.
Réalisé par Pier-Philippe Chevigny, Dissidente est un film humaniste, véritable critique du capitalisme et d’un système où les bourreaux sont à la fois des victimes et où les victimes peuvent elles aussi devenir des bourreaux. Dans ce marasme ambiant, la voix dissidente d’Ariane redonne un peu d’espoir en l’humanité.
Pour en savoir plus, retrouvez notre critique ici.
LOVE LIES BLEEDING
Lou (Kristen Stewart), gérante solitaire d’une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie (Katy O’Brian), une culturiste ambitieuse. Leur relation passionnée et explosive va les entraîner malgré elles dans une spirale de violence.
Réalisé par Rose Glass, Love Lies Bleeding est le deuxième long métrage de la réalisatrice britannique. L’action se déroule aux Etats-Unis dans le monde du culturisme des années 80, un univers peu exploré jusqu’ici. Avec sa co-scénariste Weronika Tofilska, Rose Glass mêle habilement romance lesbienne et violence avec une légère touche de fantastique. La première partie du film s’intéresse à l’idylle naissante entre les deux protagonistes, une belle histoire d’amour entre deux femmes. Mais confrontées bien malgré elles à la violence masculine, elles tombent dans un engrenage où elles devront user à leur tour de la violence pour survivre…
Bande-annonce. Interdit aux – de 12 ans (CNC), -12 (ARCOM).
LEÓN
Julia vient de perdre sa compagne, Barby. Déchirée entre son chagrin et sa vie qui bascule, elle s’efforce de maintenir le restaurant qu’elles avaient fondé ensemble et le lien qui l’unit au fils de sa partenaire, León. Mais cette relation privilégiée est désormais menacée par une grand-mère obstinée et le retour inattendu d’un père absent…
Réalisé à quatre mains, ce long métrage argentin dépeint l’histoire d’une famille traversant une période de deuil. Au-delà de la douleur, les cinéastes s’intéressent surtout au processus de guérison et aux rapports entretenus dans l’après entre les différents membres qui composent cette famille, autour de Julia et de son fils León.
La réalisatrice Andi Nachon et le réalisateur Papu Curotto expliquent avoir « essayé de montrer comment la perte d’un être cher affecte non seulement notre propre vie mais aussi toute la vie que nous partageons en tant que famille […] nous voulions que notre protagoniste traverse ce deuil en ressentant ses propres émotions tout en devant récupérer son fils et le monde qu’elle maintenait avec sa petite amie. »
MATRIA (sortie en salles le 3 juillet)
Dans un village de pêcheurs galicien, Ramona est ouvrière. Son usine est rachetée et les salaires sont à la baisse. Quand Ramona se rebelle contre cette ultime humiliation, elle est licenciée sur-le-champ. Prête à tout pour garantir l’avenir de sa fille, elle enchaîne alors les petits boulots à un rythme effréné… mais jusqu’à quand ?
Le réalisateur Álvaro Gago nous entraîne dans le quotidien effréné de Ramona. Peu de temps morts pour celle qui se débat entre son travail, son mari qui sombre dans l’alcool, et sa fille partie s’installer avec son copain. Toutefois, malgré les embûches qui ne cessent de se dresser sur son chemin, elle ne baisse jamais les bras…
Pour en savoir plus, retrouvez notre critique ici.
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