La rédactrice en chef de Vogue nommée ambassadrice des États-Unis en France ? Une information à prendre au conditionnel.
Une prêtresse de la mode nommée ambassadrice officielle des États-Unis en France ? L’information, au conditionnel, révélée par l’agence Bloomberg, fait jaser depuis deux jours.
Barack Obama envisagerait de nommer Anna Wintour, la toute-puissance rédactrice en chef du magazine Vogue, à la tête de l’ambassade US en France ou au Royaume-Uni. Selon l’agence, c’est de cette manière que le président réélu compte récompenser les principaux donateurs de sa campagne. Anna Wintour a versé plus de 500 000 dollars pour aider à la réélection de Barack Obama.
« Anna Wintour nommée en France ? Ça en dirait long sur ce que les USA pensent de notre pays. Un conservatoire de la dentelle et du froufrou », ironise David Abiker sur Twitter.
En juin dernier déjà, le quotidien britannique The Guardian évoquait l’intérêt de la rédactrice en chef de Vogue pour un poste d’ambassadrice. Tout en estimant, ironiquement, qu’une affectation en Mongolie serait plus probable qu’à Londres.
Le service de presse du magazine assure aujourd’hui qu’Anna Wintour « n’est pas intéressée par un poste diplomatique ». La Maison Blanche, de son côté, n’a pas souhaité faire de commentaire. Bloomberg souligne qu’au cours de son premier mandat, Barack Obama a nommé pas moins de 59 ambassadeurs qui n’étaient pas issus du corps diplomatique.
L’édition française de Vogue avait choqué, voilà deux ans, en publiant des photos hypersexualisées d’une très jeune fille. Le scandale a conduit la direction du magazine à promettre de ne plus publier des images de mannequins de moins de 16 ans. Une promesse non tenue…
Perfide, The Guardian rappelait aussi le portrait flatteur que faisait Vogue un an plus tôt d’Asma el Assad, l’épouse du président syrien, une femme « glamour, jeune et très chic ».
Photo : Anna Wintour en 2010 © kekkoz sur Flickr